Ce mercredi, Bruxelles bat un record… mais pas celui dont on peut être fier.
542 jours sans gouvernement de plein exercice :
➡️ plus que les 541 jours du record fédéral 2010-2011,
➡️ plus que les 493 jours de 2020-2021,
➡️ plus que le Liban,
➡️ plus que le Cambodge.
Le top 3 mondial de l’absence de gouvernement ? 100% belge.
On peut sourire jaune.
On peut faire des blagues.
On peut même trouver cela “folklorique”.
Mais la vérité, c’est que ce je-m’en-foutisme institutionnel est devenu dangereux.
🇧🇪 À quel moment accepte-t-on enfin de regarder la réalité en face ?
Comment un pays peut-il se réformer, se redresser, protéger ses citoyens, s’il n’a même pas un gouvernement fonctionnel ?
Comment prétendre répondre aux enjeux migratoires, sécuritaires, sociaux, économiques — si on est incapables d’élire, de former, d’assumer ?
Et surtout…
❓ À quand une politique qui travaille réellement pour l’intérêt du peuple ?
Pas pour les deals de partis.
Pas pour préserver des sièges.
Pas pour maintenir des fiefs.
❓ À quand un peuple qui accepte l’idée — pourtant simple — que certains sacrifices seront nécessaires
pour réparer des décennies de dépenses inconsidérées,
pour sauver nos systèmes sociaux,
pour éviter la faillite pure et simple ?
🔥 Et à quand une vraie justice ? Une vraie intégrité ?
Comment expliquer sans rougir que :
👉 le dossier des dérives financières de la gare de Mons a été classé sans suite… pour prescription,
👉 alors même que la gare vient tout juste d’être inaugurée ?
On ose encore parler de confiance dans les institutions ?
De transparence ?
D’éthique publique ?
Nous avons collectivement glissé dans une forme de normalisation du scandale.
Plus rien ne choque.
Plus rien ne dérange.
Tout passe.
🛑 Il est temps d’arrêter.
Pas par colère.
Pas par cynisme.
Mais par lucidité.
Une démocratie ne meurt pas d’un coup.
Elle meurt lentement :
par l’habitude,
par la résignation,
par le “à quoi bon”,
par le “c’est comme ça chez nous”.
542 jours sans gouvernement n’est pas un accident.
C’est un symptôme.
👉 Alors, à quand ?
À quand une politique courageuse ?
À quand des citoyens lucides ?
À quand la fin de l’impunité ?
À quand une Belgique qui se respecte — et qui se fait respecter ?
Parce qu’à force d’attendre que tout s’arrange, c’est tout qui s’effondre.
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